La clinique tient une place essentielle dans la démarche ENMG
Pour le MPR comme pour le neurologue, l’examen ENMG ne peut se concevoir que comme un prolongement de l’examen clinique. C’est tout le contraire d’un examen de laboratoire stéréotypé que l’on laisse à d’autres le soin d’interpréter.
Avant, pendant et après l’examen, la démarche doit être guidée par l’examen clinique et les résultats électrophysiologiques doivent être confrontés aux données cliniques. Ainsi, on augmente ses chances d’arriver à des conclusions pertinentes et on limiter les risques de se laisser égarer par des résultats discutables.
L’interrogatoire
L’examen
Avant de commencer la procédure ENMG
Il faut :
- Résumer le tableau clinique
- Dire quelles questions sont posées
- Dire ce qu’on va rechercher avec l’ENMG et comment : c’est le plan d’examen ENMG
Le rire à voix haute clarifie les idées et rassure le patient. On limite les tests peu contributifs et on développe les tests pertinents.
Il faut veiller à la cohérence ENMG-examen clinique. Si les données ENMG ne correspondent pas à ce qu’on attendait, il ne faut pas hésiter à revenir sur l’interrogatoire et l’examen du patient.
Le bilan clinique peut être chronophage Son on est pris par le temps, on peut remettre l’examen ENMG ou n’en faire qu’une partie (en l’expliquant au patient).
Ce qu’on cherche avec l’ENMG
Les limites de l’examen
L’interprétation de l’examen